Sondage : Vacances de geeks

Bon, alors, amis geeks et/ou blogueurs, que faites-vous pendant les vacances ?

Vous êtes plutôt du genre à ne pas décrocher ? A profiter du temps libre pour en passer encore plus derrière vos écrans ? Ou, au contraire, vous vous obligez à décrocher quelques heures ? Exprimez-vous !

Journalistes high-tech : arrêtez le bénévolat !

Pour le coup, je sais que je ne vais pas me faire que des amis, mais tant pis ! Ceci est un coup de gueule contre tous ces sites high-tech qui recrutent à tour de bras des… bénévoles. Ah ! non, pas que des bénévoles, j’oubliais, qui recrutent aussi des stagiaires.

De par les sujets que j’aborde sur mon blog, je suscite de temps à autre l’intérêt de sites spécialisés dans le domaine numérique (e-business et internet mobile essentiellement). Passées les premières secondes de fierté (oui, ça fait toujours plaisir quand on vous dit qu’on a remarqué vos articles, qu’on apprécie votre expertise, etc.), passées donc ces premières secondes d’enthousiasme, vous vous rendez compte que le job que l’on veut vous vendre n’est en réalité pas un job. Ou plutôt si, il a tout d’un vrai poste, sauf que c’est du bénévolat.

Ce qui me vaut ce coup de gueule, la goutte d’eau qui fait déborder le vase en quelque sorte, c’est cette proposition de poste : chargé de veille/rédacteur (CDI) et puis, plus loin, « Pour participer à l’aventure XXX, nous vous proposons deux formats de collaboration : 1. le bénévolat ; 2. le stage conventionné ». Super !! Euh… moi, ce qui m’intéresse, c’est du bénévolat en CDD, c’est possible ?

Alors quand on creuse un peu, on vous répond que « oui, eh bien, on se lance, on n’a pas les moyens de payer des rédacteurs, dès qu’on aura un peu de sous on songera à une petite rémunération. » Ou encore, on vous annonce très sérieusement : « les contributeurs donnent de leur temps, il est normal qu’il y ait un retour. En échange de deux articles par mois, le site XXX vous fournit de la notoriété et de la visibilité » et… et c’est tout ! On s’étonne même que vous puissiez évoquer le côté rémunération. Ou alors, si ! Certains sites qui ont un peu plus de moyens vous propose une rémunération, mais au lance-pierres : quelques euros pour quelques centaines de mots (autour de 5 € le feuillet). Le calcul est vite fait.

Alors oui, moi aussi, j’ai succombé aux sirènes du bénévolat pour un site que j’apprécie particulièrement : tablette-tactile.net. Sauf que là personne ne me proposait un vrai job déguisé. C’était un article invité, point. Je me suis fait plaisir, j’ai eu une certaine audience que je n’aurais certainement pas eu toute seule sur mon blog. Voilà, c’était du gagnant-gagnant. Je ne le ferai pas tous les mois. Je ne sais même pas si je le referai tout court. J’ai beaucoup d’autres projets web perso que j’ai envie de mener par ailleurs.

Quand on voit, dans les commentaires de ces propositions de postes, le nombre de jeunes, des étudiants notamment, qui sautent sur l’occasion et qui se disent intéressés par ce genre de job parce que, ils l’avouent eux-mêmes, ils sont des passionnés, ça fait peur.

Parce que vous êtes passionnés, vous devriez travailler pour rien ? La presse va mal, on le sait, les sites ont du mal à vivre (survivre), mais ce n’est pas en bradant son savoir-faire qu’on les fera sortir la tête de l’eau. L’information de qualité, cela a un prix, les compétences, cela se rémunère. Le bénévolat ne fait que casser le marché, couler une profession. Un rédacteur, qu’il travaille pour un grand site de presse ou pour un site/blog de passionnés d’iPhone (c’est fou le nombre de sites sur ce sujet qui recrutent des bénévoles), effectue un vrai travail qui n’a rien à voir avec le bénévolat. Lorsque l’on creuse un peu, l’on s’aperçoit que derrière ces sites/blogs se cachent de vraies entreprises qui tirent ainsi tout leur bénéfice d’une main d’oeuvre bon marché gratuite. C’est tout simplement une honte.

Dans ces conditions, je préfère continuer mon blog, bénévole, qui au fil du temps à construit sa petite audience. C’est effectivement avant tout un passe-temps. Je me fais plaisir et ça ne me rapporte rien financièrement. Mais si, un jour, j’accepte de mettre mes compétences au service d’un site, je préfère que ce soit un vrai site d’infos qui rémunère ses rédacteurs avec un vrai salaire parce qu’ils effectuent un vrai travail de veille / rédaction / critique. Avis aux recruteurs potentiels !

Et il y aura l’iPad et les ultrabooks

J’ai pas mal entendu et lu ces derniers temps que 2012 serait l’année des ultrabooks. Au CES de Las Vegas en tout cas, les ultrabooks étaient à l’honneur. Alors qu’il y a un an, il n’y en avait que pour les tablettes, le salon de l’électronique grand public a inversé la donne cette année. Peu d’offres en matière de tablettes. Il faut dire que sur ce marché, il y a l’iPad et puis… l’iPad. Le 1, le 2, le 3 (enfin le 2S probablement) et en face, rien. Ah si ! La Galaxy Tab tout de même, seule concurrente digne de son nom au joujou d’Apple. Mais bon.

Alors plutôt que d’essayer de rivaliser et d’approcher la perfection (euh… oui, pour moi, l’iPad, c’est quasi la perfection), les constructeurs ont changé de catégories : vive les ultrabooks. Mais, attention, ultrabook ne veut pas dire netbook, on est bien d’accord. Les netbooks, vous voyez encore ce que c’est ? Enfin ce que c’était ? Ces mini portables avec une mini puissance qui ramaient dès qu’on leur demandait de faire deux choses à la fois. Les netbooks donc, terminés, place aux ultrabooks, cette nouvelle catégorie d’ordinateurs portables ultra-fins, mis en avant par Intel. L’ultrabook, c’est un peu le MacBook Air d’Apple (ah ! encore lui) version PC. En fait, c’est un portable équipé d’un clavier et d’un écran tactile. Ceux que les tablettes rebutaient en raison de l’absence de clavier (encore que, on peut très bien adapter un clavier sur un iPad) vont donc être contents. Et surtout, les constructeurs espèrent bien retrouver un second souffle : alors que les tablettes ont écrasé le marché des netbooks, ils comptent sur les ultraportables, aussi puissants qu’un vrai PC, pour contrer les écrans tactiles. A voir. Cela reste selon moi un marché de niche. En tout cas, tous s’y mettent. Et, face aux ultrabooks portés par Intel, AMD n’a pas tardé à proposer son offre : il s’apprête à sortir des ultrathins, à un prix inférieur à son concurrent.

Même ultraportable, cette nouvelle génération de PC ne peut se comparer aux tablettes. Pour une première raison simple : ils fonctionnent sous Windows. Rien à voir donc avec les systèmes d’exploitation embarqués sur iPad et autres tablettes Android. Un bon coup de com’ à l’occasion du CES, commente L’Usine Nouvelle. Les ultrabooks, vrais concurrents des tablettes ? Je n’y crois pas. Penser qu’il y a de la place pour un nouveau segment sur ce marché est un pari risqué. L’ultrabook reste un PC portable, à un prix qui demande à y réfléchir à deux fois.

Et vous, vous seriez prêt à acheter un ultrabook ?

Réseaux sociaux : oui mais… oui

L’info n’aura pas échappé aux accros des réseaux sociaux : les Français s’en méfient, ont peur pour leur vie privée, mais ils s’y ruent en masse.

La Tribune revient sur ces résultats dans son article Réseaux sociaux : allez comprendre la logique des internautes… (21 octobre 2011).

85% des Français sont inscrits sur un réseau social selon l’étude de l’Acsel (qui aborde, par ailleurs, bien d’autres usages numériques comme la banque en ligne, l’e-commerce ou encore l’e-administration). Or 48% craignent l’accès de leur vie privée par des inconnus, 41% l’accès à des données personnelles sans limite de temps, 38% la perte de vie privée en général.

Toutes ces craintes ne sont sans doute pas infondées. Et pourtant, comme j’ai déjà eu l’occasion d’en parler (ici notamment), il est presque aussi dangereux pour sa vie privée de ne pas être inscrit sur les réseaux. Disons que croire que l’on est protégé parce que l’on est inscrit nulle part est une douce utopie. Pas besoin d’être inscrit sur Facebook, LinkedIn ou Copains d’avant pour être déjà fliqué, fiché, catalogué et voir sa vie privée passée au crible. A partir du moment où vous êtes connectés, vous êtes pistés. Ne vous êtes vous jamais rendu compte comme les pubs qui s’incrustent sur votre écran font exactement référence à vos dernières recherches Google ?

Et puis, bien sûr, qui dit réseaux, dit e-réputation. A l’heure du numérique, le personal branding prend de plus en plus d’importance. Or, l’intérêt des réseaux sociaux réside justement dans le fait de pouvoir divulguer ce que l’on veux et d’avoir donc la vague impression de contrôler un peu mieux l’image que vous donnez. Et rappelez-vous aussi que vous n’êtes pas obligés de tout dévoiler sous prétexte que vous êtes entre « amis ».

Alors oui, je fais partie des 85% d’internautes inscrits sur les réseaux sociaux. Et je ne les compte même pas ! Enfin, si, disons que je dois participer à une bonne dizaine de communautés. Et oui, je crains pour l’accès à ma vie privée. Ma philosophie est d’ailleurs d’en laisser paraître le minimum là-dessus. Pour le reste, je me suis aperçue que les réseaux sociaux m’apportaient bien plus que les désavantages qu’ils pouvaient occasionner. Alors, les réseaux sociaux, oui et encore oui !

« Maman, c’est quoi un dictionnaire ? »

Pour une fois, je vais endosser le rôle de la maman 3.0 en référence à un site que j’adore, celui de Laurence Bee, Parents 3.0.

De part mon métier j’écris beaucoup et j’ai sur mon bureau, à portée de main, un bon vieux dictionnaire Larousse de… 2002. Ah oui, quand même ! Un dictionnaire qui date des Mérovingiens donc, une époque où Facebook n’existait pas, Twitter encore moins, où on ne parlait pas encore de web 2.0 et où l’iPhone était inconnu de la langue française.

Alors que je consultais par hasard (par mégarde, devrais-je dire, alors même que je me trouvais devant mon ordinateur) mon vieux dico, je réalisais que je commettais là un acte complètement dépassé ou du moins qui le serait totalement dans quelques années. Je vois déjà mes enfants me demander : « Maman, c’est quoi un dictionnaire ? »

Réponse de la maman : « Un dictionnaire ? C’est un livre où sont rangés par ordre alphabétique tous les mots de la langue française avec une définition pour chacun d’eux.

– Et à quoi ça sert ?

– Eh bien, ça sert à connaître la définition d’un mot que l’on ne connaît pas ou bien à en vérifier l’orthogaphe.

– Mais pourquoi tu tapes par directement sur Google pour ça ?

Eh bien oui ! Un constat que je fais déjà depuis longtemps : à chaque fois que j’ai un doute sur l’orthographe d’un mot ou sur sa définition exacte, je tape directement sur Google. Ca va plus vite, point.

Si c’est une question d’orthographe, Google me proposera d’emblée la bonne orthographe. Si c’est une question de définition, il y a des chances que je tombe sur une page Wikipedia qui me fournisse une définition suffisamment évidente pour me permettre de comprendre de quoi il s’agit. Je ne suis pas une grande adepte de Wikipedia, je l’ai déjà exprimé ici à plusieurs reprises. Je dois néanmoins reconnaître que je m’en sers souvent quand il s’agit d’un souci de définition. Par commodité, parce que c’est l’un des premiers résultats que me fournit Google. Je recoupe bien sûr, si besoin, avec la définition donnée par un autre site. La plupart du temps, je n’ai de toute façon même pas besoin de cliquer sur le lien proposé par Google : la ligne de résumé me suffit pour me mettre sur la voie.

Et voilà mon bon vieux dico qui va bientôt finir par rejoindre au grenier l’encyclopédie Larousse en 20 volumes des grands-parents ! Mais alors, horreur, à quoi cela servira-t-il d’apprendre par coeur l’alphabet, si ça ne sert même pas à être le premier de la classe à trouver un mot dans le dico ?