Twitter : les 10 erreurs à éviter

Pour séduire de nouveaux followers ou pour ne pas faire fuir ceux existants, mieux vaut éviter de commettre certaines erreurs ou maladresses. Il y a 10 points qui sont, pour moi, quasi rédhibitoires lorsque je visite un profil que je ne connais pas :

1. Ne pas mettre de photo / avatar à son profil.

avatar twitterPar défaut, Twitter vous affuble d’un oeuf sur fond coloré. Cet avatar par défaut manque cruellement de personnalisation. De plus, cela ne vous aide pas à vous distinguer de tous les autres followers qui ont fait comme vous (eh oui, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à commettre cette erreur). Vous donnez ainsi une mauvaise image de vous, l’image de quelqu’un qui ne souhaite pas s’impliquer, qui préfère se cacher ou qui a créé un compte Twitter juste pour suivre ceux des autres sans jamais oser passer à l’action.

Nul besoin de chercher la photo parfaite ou une image très originale. Vous n’êtes pas non plus obligé de mettre une photo de vous, mais mettez quelque chose, c’est tout. Autre avantage : votre avatar vous permettra de vous faire repérer plus rapidement par vos followers au milieu de leur timeline. Ne négligez donc pas cette étape pour la constitution de votre profil.

2. Ne pas remplir sa bio

twitter profil sans bioTwitter fourmille de profils anonymes ou, du moins, avec juste un nom sans autre indication. Laisser libre le champ de sa biographie est une erreur. Aucune fonction, aucun centre d’intérêt, aucun lieu géographique, aucun thème de prédilection ? Amis twittos, passez votre chemin, ce twitto-là n’a rien à dire. Sans vouloir tout dévoiler (vous êtes de toute façon limité à 160 caractères), dîtes-en un peu de vous afin d’humaniser votre profil et de susciter l’intérêt de quelques curieux.

3. Suivre un maximum de twittos sans avoir construit une vraie stratégie

twitter profil abonnJe vois des profils avec des centaines d’abonnements et, en face, quelques abonnés seulement avec en tout et pour tout quelques tweets qui se baladent. J’ai toujours un doute avec ce genre de profils. Cela démontre une absence de stratégie. On suit un maximum de personnes en espérant qu’elles vous suivent en retour.

Tweeter pour tweeter n’a aucun intérêt. Twitter impose de construire une véritable stratégie si l’on veut en retirer un certain intérêt. Et d’abord, avant de suivre pour suivre, il faut bien savoir ce que l’on recherche sur Twitter afin de choisir avec soin les profils à suivre.

4. Souhaiter la bienvenue / remercier ses nouveaux followers

Certes, ce n’est pas parce qu’on est sur Twitter et que l’on doit s’exprimer en un nombre minimal de caractères qu’il faut oublier toute règle de politesse. Ceci étant, ce genre de tweet qui souhaite systématiquement la bienvenue aux nouveaux followers ou qui les remercie du suivi m’énerve prodigieusement. Il n’apporte aucune valeur ajoutée et ne peut espérer flatter le follower que si le message provient d’une figure du web par exemple.

A éviter également les messages directs automatiques du style « Merci de me suivre. En quoi puis-je vous aider ? ». Cela se veut amical mais reste très impersonnel. Par contre, recevoir un message (privé) de bienvenue personnalisé est plutôt sympa. Exemple : « Merci de me suivre, je vois que vous êtes Grenoblois, on aura peut-être l’occasion de se rencontrer à telle occasion… »

5. Dire « bonjour », « bonne nuit »

Vous allez dire que je suis inhumaine… mais pas toujours ;) Oui, il y a certains tweets que je zappe, les : « Bonjour tout le monde ! », « Je vais me coucher! »,  » « Bonne nuit! », « Bon appétit! ». Bon, reconnaissez : qu’est ce que ça vous apporte, à vous personnellement, de voir ce genre de tweet sur votre timeline ?

Par contre, un « Bonjour @jfruiz !  Bon courage pour ta conférence aujourd’hui! » ou « Bon appétit ! Aujourd’hui je teste @rizzoetrizzo le nouveau resto qui vient d’ouvrir à Grenoble » ou « Minuit : fin de l’émission passionnante de @M6 sur les dangers des réseaux sociaux. Je vais enfin pouvoir me coucher » Vous l’aurez compris, je fuis les tweets impersonnels sans valeur ajoutée, mais je ne suis pas contre l’humanisation de la twittosphère. Et puis, lorsque vous aligner plusieurs dizaines de tweets par jour, vous pouvez vous permettre un simple « bonjour les twittos! » quand vous vous connectez le matin.

6. Multiplier les hashtags

Je croise des tweets avec 4, 5, 6 hashtags (le signe # suivi d’un mot clé) dans un même tweet. STOP ! Vous avez déjà essayé de lire un tweet entrecoupé de #, de @ et de liens raccourcis ?

hashtagsMa règle (à laquelle on peut déroger pour circonstances exceptionnelles) : 3 hashtags maximum par tweet ! Sinon, cela devient tellement indigeste qu’il n’y a plus qu’à zapper. Utiliser des hashtags, c’est bien, cela montre que vous avez compris les règles de la twittosphère, mais ce petit dièse est à consommer avec modération et à bon escient. Rien de sert de hashtaguer tous les mots/noms que vous croisez. De la lisibilité avant tout pour plus de visibilité.

7. Les conversations privées publiques

« @xxx Tu fais quoi à midi ? » « @yyy on se retrouve à telle heure à tel endroit ? ». S’il existe sur Twitter les Direct Messages c’est justement pour cela : les échanges perso entre deux twittos. Savoir que @xxx va déjeuner avec @yyy n’a pour moi aucun intérêt ( à partir du moment où @xxx et @yyy ne sont pas des personnalités publiques dont l’emploi du temps et les fréquentations sont susceptibles de révéler je ne sais quoi). Les profils dont la grande majorité des tweets relèvent de conversations privées n’ont pour moi aucun intérêt.

8. L’auto-promotion à outrance 

Certains comptes ne sont alimentés que par les nouveaux articles parus sur le blog de leur auteur. Lier son blog à son compte Twitter (via un service comme Hootsuite ou TwitterFeed par exemple) peut être intéressant à condition d’intercaler d’autres tweets plus personnels ou en lien avec vos sujets de prédilection. Et puis, pourquoi ne pas réécrire de temps en temps les titres de vos articles pour mieux les vendre ?

Quant aux outils qui permettent également de remonter d’anciens articles de blog (via le plugin Tweet Old Post pour WordPress par exemple) avec la mention « A relire » par exemple, ils ont leur limite : attiré par le titre, on se retrouve parfois à suivre un lien menant vers un article datant de 2009 complètement obsolète.

9. Les comptes alimentés automatiquement

D’autres comptes ne sont qu’une succession de tweets indiquant la sortie du journal paper.li de l’auteur. (Paper.li est un outil qui sélectionne les principaux tweets publiés sur les dernières 24h à partir des abonnements de l’utilisateur). Personnellement, je n’ai jamais trouvé d’intérêt à suivre le journal Paper.li d’un de mes followers. Autant lire les miens (vous pouvez créer un journal Paper.li pour vos principales listes, par exemple).

10. Les comptes privés

Certes, je suis quelques comptes dont les tweets sont privés parce que je connais la personne en question (cela ne veut pas dire, du reste, que j’approuve la pratique). Les followers qui me sont inconnus et refusent de rendre leurs tweets publics n’ont aucune chance que je les suive en retour : de quoi parlent-ils ? en quoi aurais-je intérêt à les suivre ? Si ce qu’ils disent est suffisamment intéressant, alors pourquoi se cacher ?

Et vous, quelles sont les pratiques qui vous dissuadent de suivre un twitto ?

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  1. Pourquoi tweeter ? 
  2. Comment choisir les profils à suivre ? 
  3. Comment profiter au maximum de tout le potentiel de Twitter ?
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  5. Débuter sur Twitter : les outils pour gérer son compte
  6. Twitter contre Echofon : le match des applis iPhone
  7. Avec SilverBird, restez connecté à Twitter

Web in Alps : Rencontre avec Fadhila Brahimi

fadhila brahimi WIALe 1er décembre dernier, Fadhila Brahimi était invitée à Web In Alps, l’événement grenoblois qui connecte les acteurs du web alpin, pour une conférence sur le thème : « Stratégie de présence, communication et visibilité ».

J’ai eu la chance d’échanger avec elle plus longuement ensuite. Je l’ai interrogée sur son parcours qui m’interpelle, mais aussi sur les régions qui bougent en France côté numérique et sur les ingrédients qui expliquent le dynamisme de certaines d’entre elles.

Voici un petit feed back de cette rencontre, en deux volets, à lire sur mon blog Grenoble numérique :

  1. Fadhila Brahimi ou comment devient-on experte du personal branding ? 
  2. Quelles sont les régions les plus dynamiques côté numérique et pourquoi ?

Avec Silver Bird, restez connecté à Twitter

J’ai téléchargé il y a peu l’application Silver Bird disponible sur Chrome. Cette petite extension qui se place à droite dans votre barre d’outils vous permet de rester connecté à Twitter sans avoir à ouvrir une nouvelle page web.

En cliquant sur le petit oiseau, une fenêtre s’ouvre en haut à droite de votre écran. Apparait alors votre timeline, mais aussi différents onglets avec vos mentions, vos messages privés et vos favoris. Silver Bird offre également un accès rapide à vos listes ainsi qu’au moteur de recherche.

Vous pouvez poster un tweet, un lien (URL du lien raccourci automatiquement), réagir, retweeter, etc. directement depuis la fenêtre de Silver Bird.

Un compteur permet de savoir combien vous avez de tweets non lus.

Le + :

Lorsque vous cliquez sur une liste et que vous quittez Silver Bird pour reprendre votre surf, les nouveaux tweets de la liste apparaissent en bas à droite de votre écran. Juste le temps pour vous d’y jeter un coup d’oeil. Un clic rapide avec votre souris vous permet de le laisser ouvert pour le lire plus calmement et interagir si vous le souhaitez.

Le – :

Le + est aussi le point négatif, à savoir que vous pouvez vite vous laisser déborder par les tweets qui apparaissent sans cesse au bas de votre écran. Ce pop-up s’affiche par ailleurs trop rapidement et vous n’avez parfois pas le temps de cliquer pour le laisser ouvert et vous rendre compte s’il est intéressant de s’y attarder. Mais, au fond, c’est aussi une question d’habitude, comme pour le pop-up qui vous signale l’arrivée d’un nouveau mail.

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  5. Les outils pour gérer son compte

Débuter sur Twitter #5 : les outils pour gérer son compte

Même si, en France, Twitter n’a pas encore atteint le succès d’un Facebook, tout le monde connait au moins son existence, ne serait-ce que de nom. Ce que l’on sait moins (enfin ce qu’ignorent généralement les non Twitter addicted), c’est la foultitude de services et applications nés grâce à Twitter. En effet, il existe toute une panoplie de services dédiés à la gestion de son compte Twitter. Les connaitre et les utiliser vous aideront à tirer le meilleur parti de Twitter.

Dans ce chapitre, nous verrons quelques-uns des outils servant à gérer ses followings (abonnements).

Deux outils pour mieux gérer ses listes : HootSuite et TweetDeck

Le site même de Twitter propose la création de listes. Elles sont limitées à 20. C’est peu si vous avez un grand nombre d’abonnements très diversifiés. Mais c’est déjà pas si mal. Le tout est d’arriver à créer les bonnes listes, c’est-à-dire trouver un classement pertinent de vos followers.

Personnellement je regrette régulièrement de ne pas avoir une liste « divers », une liste fourre-tout en quelque sorte, qui me servirait, entre autres, à mettre de côté mes derniers abonnements que je n’ai pas encore pris le temps de connaitre pour les caser dans une case justement. Cette absence de liste « divers » m’oblige en même temps à essayer au maximum de classer tout de suite mes nouveaux followings. Ne pas le faire m’expose, enfin les exposent (heureusement, ils ne le savent pas) au risque qu’ils se perdent dans ma time line sans espoir de retour. Je veux dire par là que je ne pourrais repérer, au milieu de mes 600 abonnements, un twitto non classé qui ne publierai qu’un ou deux tweets par jour, le nombre de tweets quotidiens sur ma time line étant bien trop important.

Il existe des outils pour mieux gérer ses followings, les classer et consulter plusieurs listes sur un même écran.

  • Pour ma part, j’utilise HootSuite. HootSuite vous permet d’importer vos listes Twitter. En créant des onglets, vous pouvez afficher pour chaque onglet jusqu’à 10 listes. L’intérêt de HootSuite est aussi de pouvoir consulter les flux de vos autres réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, ainsi que vos flux RSS. Et vous pouvez poster via HootSuite sur les réseaux que vous avez sélectionnés.

HootSuite


  • Autre outil : TweetDeck. Personnellement, je lui préfère Hootsuite pour plusieurs raisons. TweetDeck ne gère que votre compte Twitter. Par ailleurs, s’il permet d’afficher toutes vos listes sur un seul écran, cette présentation rend la navigation moins ergonomique. Je n’aime pas non plus l’affichage des tweets en blanc sur fond noir. Et contrairement à Hootsuite qui vous propose différentes présentations, TweetDeck n’offre aucune personnalisation possible.

TweetDeck

Les outils pour gérer ses followers, connaitre qui vous suit et ne vous suit pas.

Lorsque vous commencez à avoir un nombre significatif d’abonnés et d’abonnements, il vaut mieux faire un peu de ménage de temps en temps.

Comme je l’ai précisé dans un précédent article (Comment choisir les profils à suivre ?), ne suivez pas pour suivre, suivez les profils qui présentent un réel intérêt pour vous. Certains twittos ne vous suivent qu’en espérant que vous les suivrez en retour.

Voici 4 outils pratiques pour savoir qui vous suit, ne vous suit pas :

  • JustUnfollow pour connaître vos non-abonnés (que vous suivez mais qui ne vous suivent pas en retour) et vos fans (qui vous suivent et que vous ne suivez pas). Ce service vous permet aussi de repérer les comptes inactifs depuis 1, 3 ou 6 mois.

  • Unfollow Finder vous donnent deux informations : ceux qui ne vous suivent pas et ceux que vous ne suivez pas. Ce service dispose d’une interface très simple qui, du coup, ne vous permet pas de vous désabonner par exemple ou d’accéder à la biographie d’un twitto. Si vous cliquez sur un profil, vous êtes redirigés directement sur sa page Twitter.
  • Friend or Follow, mon préféré. Même service qu’Unfollow Finder (les non-abonnés sont appelés « suivants » et ceux que vous ne suivez pas, les « fans ») sauf qu’en plus, vous avez accès à vos amis (ceux que vous suivez et ceux qui vous suivent). En passant la souris sur les avatars, vous affichez également le profil. 
  • ManageFlitter. Dans sa version gratuite, ManageFlitter permet de connaître les gens qui ne vous suivent pas en les classant : les plus et les moins « bavards », ceux qui n’ont pas tweetés depuis 30 jours… Vous visualisez en même temps leur biographie et leur dernier tweet. D’autres fonctionnalités sont disponibles dans un mode payant. Une interface (en anglais) assez complexe toutefois.

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Digikaa, le réseau des pros du digital, fête ses un an

Lancé en avril 2011, Digikaa est le réseau social des professionnels du digital.

Chefs de projet web, community managers, développeurs, consultants, social media managers, responsables de web agency, webmasters, journalistes… Digikaa souhaite rassembler tout ce que le monde numérique compte d’experts et professionnels du secteur.

Comme tout réseau social, Digikaa propose de créer son profil et de se constituer son réseau en rejoignant ou invitant ses connaissances professionnelles.

La particularité de Digikaa (outre les secteurs d’activité liés au web) ? L’exposition sous formes de projets. Vous pouvez ainsi indiquer précisément sur quels projets vous travaillez ou avez travaillé, avec qui, etc. et les intégrer à votre CV.

Réseau de niche, Digikaa présente l’intérêt de regrouper au sein d’un même réseau les contacts, infos, événements, offres d’emploi propres au secteur digital. Une fonction permet, de plus, d’indiquer votre disponibilité immédiate sur le marché du travail afin d’attirer plus facilement l’oeil de recruteurs potentiels.

Evidemment, le réseau Digikaa s’est aussi inspiré de ses illustres prédécesseurs, qu’ils se nomment Facebook, Twitter, LinkedIn ou Viadeo. Le mur permet ainsi de s’exprimer, de partager un lien, une photo, un document… et de le repartager sur Facebook et Twitter. La page d’accueil affiche l’actualité de votre réseau, les nouveaux contacts de vos contacts, leurs projets, les liens partagés. De même, à l’image des Twittapéros, Digikaa organise des Digikaapéros.

Autre fonctionnalité : les groupes. Pour l’heure, le mélange des genres est de rigueur. Je m’explique : on y trouve aussi bien des groupes (pages) créés par des entreprises ou par des médias, que de véritables groupes sur des sujets de discussion. Un point à améliorer à mon sens pour plus de clarté. Pourquoi ne pas séparer tout simplement ce qui s’apparente à des pages entreprises et les groupes d’échanges et de networking ?

Digikaa a fêté ses un an le 10 avril. Le réseau des pros du digital est donc encore un tout jeune bébé qui ne demande qu’à grandir, s’épanouir et se perfectionner. Aux côtés des réseaux professionnels généralistes que sont LinkedIn et Viadeo, les réseaux par filières métiers ont aujourd’hui une place à prendre.

A noter que Digikaa s’apprête à proposer des fonctionnalités payantes pour les entreprises, notamment sur la partie recrutement.

Enfin, à l’occasion de son premier anniversaire, Digikaa a lancé son application iPhone qui reprend, pour l’heure, les fonctionnalités du site.